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 question 43: le jugement porte par un banquier sur une entreprise peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers?

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MessageSujet: question 43: le jugement porte par un banquier sur une entreprise peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers?   question 43: le jugement porte par un banquier sur une entreprise peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers? Icon_minitimeLun 13 Fév - 17:16

Introduction:

Dans une économie de marché, le crédit joue un rôle fondamental au niveau macroéconomique étant donné qu’il permet de financer des projets favorisant ainsi la croissance. Compte tenu de son importance et de son poids au niveau de l’activité de la banque, l’octroi de crédit présente un risque important. De ce fait, il est fondamental pour le banquier de recueillir le maximum d’informations sur le client pour réduire les risques. Pour essayer de limiter le risque lié au client, le conseiller prend en compte toute une série de paramètres tels financiers (prise en compte des résultats comptables de l’entreprise) mais aussi des informations concernant le dirigeant de l’entreprise (expérience, motivation, ...), la conjoncture économique, la nature du projet à financer,... .
Ces différents documents nous permettent de porter une analyse financière sur l’entreprise.
Mais le diagnostic de l’entreprise doit-il s’arrêter là ? La banque ne peut-elle pas pousser son analyse un peu plus loin, étudier le marché de l’entreprise, son secteur… Nous pouvons nous poser la question suivante, le jugement porté par un banquier peut-il se fonder exclusivement sur des éléments financiers ?
Pour y répondre nous verrons dans un premier temps les principaux éléments financiers et leur utilité puis dans un second temps nous aborderons les limites de l'analyse financière et pour finir nous analyserons la perte de pertinence de la dimension sectorielle.

I- L'information comptable

A- Les principaux éléments financier

Encadrée par le Plan Comptable Général de 1999, tous les commerçants, personnes physiques ou morales, doivent, art L.123-12 du Code de commerce :
- Tenir une comptabilité retraçant les mouvements du patrimoine de l'entreprise
- Contrôler l'existence et la valeur des actifs et passifs à chaque exercice
- Etablir des comptes annuels

Le bilan :
- Photographie du patrimoine de l’entreprise à un instant T. Compare les emplois et les ressources d’une entreprise. Est toujours à l’équilibre.
- Permet d’élaborer un bilan en grandes masses et d’y extraire un FR (RS-AI) et un BFR (Actifs Ex – Dettes Ex). Leur rapport détermine les besoins en Trésorerie ou au contraire les excédents.
- Permet d’analyser la structure financière de l’entreprise et l’importance du cycle d’exploitation.
- ratios et éléments clés :
» La solvabilité (FP/total du bilan) savoir si la société est suffisamment capitalisée.
» La rentabilité, peut être mesurée par rapport à l'exploitation ou nette après impôts.
» La capacité d'autofinancement, pouvoir rembourser l'emprunt (capital + intérêts)
» L'endettement (dettes / fonds propres) qui ne doit généralement pas dépasser 1.
» Ses rotations de stocks
» Ses délais clients et fournisseurs
» Ses dettes fournisseurs…

Le compte de résultat :
- Récapitule et détaille les produits et charges enregistrés sur une période donnée/exercice. : résultat positif ou négatif
- Permet de calculer des SIG mettant en exergue aussi bien, son activité (CA), sa rentabilité (EBE) et son bénéfice (Résultat net).

Les Annexes:
- Fournissent des infos complémentaires sur les documents précédents

B) Leur utilité

L’information comptable permet :
- de dégager des résultats, des marges, des ratios, et de les apprécier;
- de donner des informations sur l’évolution de l’activité, l’évolution de la structure financière, les performances réalisées;
- d’interpréter ces informations;
- d’effectuer des comparaisons entre le passé, le présent et l’avenir de l’entreprise, et avec d’autres entreprises de même activité.

L’Analyse Financière est une aide à la prise de décision en répondant aux questions :
- l’entreprise est-elle rentable ?
- sa structure financière est-elle équilibrée ?
- quels sont les points forts, les points faibles et les potentialités de l’entreprise ?
Les techniques de l’analyse financière permettent à l’analyste d’exploiter toutes les informations recelées par les documents comptables et en particulier par la liasse fiscale.

II- Les limites de l'analyse financière

L’analyse de la solvabilité de l’entreprise sollicitant un crédit à partir de l’examen de ses documents comptables est sans doute la méthode d’évaluation la plus courante.
Cependant l’utilisation des données comptables d'une entreprise pour évaluer le risque de crédit présuppose, bien sûr, qu’il soit possible de réunir ces données.
Dans le cas des très jeunes entreprises, l’information comptable peut se révéler inexistante ou tout simplement dépourvue de toute valeur informationnelle sur la viabilité de l’entreprise.
L’utilisation des données comptables pour évaluer une entreprise repose en outre sur le postulat selon lequel les données comptables fournissent une information fiable sur le risque.
Les ratios d’analyse financière peuvent révéler une position délicate de l’entreprise sur le plan de la liquidité ou de la solvabilité. Il s’agit d’ailleurs généralement d’une image rétrospective étant donné les délais inévitables pour l’élaboration et la diffusion des documents de synthèse comptables obligatoires.
Ces ratios peuvent, dans une certaine mesure, révéler des signes avant-coureurs de déséquilibres financiers susceptibles de conduire l’entreprise à la faillite. C’est sur cette base que sont construites la plupart des méthodes de scoring.

La principale limite de l’analyse financière pour appréhender le risque bancaire réside dans le fait qu’elle révèle bien peu d’informations sur les "fondamentaux" qui sont à l’origine des résultats de l’entreprise et de leur évolution. Le risque que représente une entreprise dépend fondamentalement de sa capacité à tirer son épingle du jeu concurrentiel. Or, les fondements de l’avantage concurrentiel se laissent très difficilement appréhender au travers des données comptables, et ce d’autant moins qu’ils consistent en actifs immatériels : compétences, capacité d’apprentissage, créativité, image et réputation auprès des clients, qualité de l’organisation… sont décisifs pour la pérennité des entreprises, mais très largement invisibles dans leurs comptes.
En premier lieu, l’incapacité des instruments comptables hérités du passé à rendre compte de la réalité des entreprises d’aujourd’hui fausse le calcul des indicateurs de performances.
En second lieu, l’aptitude des données comptables à révéler la valeur des actifs immatériels est mise en cause du fait du délai de gestation nécessaire à la constitution de la plupart de ces actifs, délai durant lequel les ressources stratégiques qui assureront la compétitivité de long terme de l’entreprise se forment mais ne s’expriment pas dans les résultats (ou à la rigueur, en négatif).
Enfin, la difficulté est aggravée dans le contexte d’incertitude généralisée caractéristique du fonctionnement des marchés contemporains ; les règles du jeu concurrentiel sont en évolution permanente et la place que tient désormais l’innovation dans les stratégies de compétitivité fait que les positions concurrentielles sont susceptibles de se faire et de se défaire rapidement.

Les chargés d’affaires sont généralement conscients des limites de l’analyse financière.
Ils sont quasiment unanimes à déclarer essayer de se procurer des informations complémentaires, comme les conclusions des rapports d’audit établis par les donneurs d’ordres de leurs clients ; ils sont également sensibles à la certification ISO des entreprises qui les sollicitent…

III- La perte de pertinence de la dimension sectorielle

La prise en compte par les banques du secteur d’activité de leurs clients permet en premier lieu d’affiner l’analyse financière : la structure des comptes d’une entreprise se trouve souvent influencée par les spécificités technico-économiques de son secteur d’activité, ainsi que par les usages comptables qui y sont en vigueur. Au diagnostic dans l’absolu, la prise en compte de la dimension sectorielle permet donc de substituer une évaluation relative de la situation financière de l’entreprise sur la base des "normes" de son secteur d’appartenance.

En second lieu, considérer le secteur d’une entreprise candidate au crédit revient à porter un jugement sur le caractère plus ou moins porteur de son environnement. Toutes choses égales par ailleurs, les banques préfèrent s’engager auprès d’entreprises issues de secteurs prospères que de secteurs en crise, de secteurs stables plutôt que de secteurs présentant un niveau élevé de risque.
Si cette démarche est économe en rationalité et permet de limiter la recherche d’information, elle comporte bien sûr l’inconvénient majeur de considérer implicitement que les performances globales d’un secteur, et leurs perspectives d’évolution, constituent un bon indicateur de la situation de chaque entreprise qui le compose.
Enfin, dans l’idéal, la prise en compte de la dimension sectorielle dans l’évaluation du risque de crédit doit permettre d’identifier les conditions de succès imposées aux entreprises par le régime de concurrence sectoriel et de permettre au chargé d’affaires d’évaluer la pertinence des options stratégiques retenues par l’entreprise, sa capacité à réunir les "facteurs clés de succès".
L’entrée dans une économie fondée sur la connaissance vient cependant jeter des doutes sur la pertinence de l’approche sectorielle du risque. Le rythme élevé des innovations a d’abord pour effet de provoquer des restructurations accélérées du système productif, menant à la création de nouveaux secteurs, et à la redéfinition, voire à la disparition, de secteurs existants.


Conclusion:

Qu'il s'agisse des entreprises françaises de taille mondiale cotées au CAC 40 ou d'entreprises unipersonnelles et sans salarié, toutes concourent, dans des proportions et des logiques différentes, à la création de richesse de leur pays. Pour porter un jugement sur une entreprise, l'analyse financière est impératif au banquier, puisque elle traduit de façon chiffré l'activité. Néanmoins, elle est insuffisante, pour avoir une vision globale et comprendre les résultat lié à cette analyse, il faut la compléter par d'autres éléments plus subjectifs qui donneront du sens aux éléments chiffrés. Par exemple les motivations personnelles du chef d'entreprise, sa personnalité et sa stratégie d’entreprise viennent à leur tour valider ce jugement.
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